Guerre états-unienne
contre l'Irak et/ou Saddam Hussein...
US War Against
Iraq and/or Saddam Hussein...
Édité le 2 juillet 2005: retrait des liens morts et nouveaux liens.

• Introduction du coordonnateur du réseau DroitVP:
   Que veut vraiment le Président Bush II?  Mais surtout, que veut le peuple irakien?

Les conséquences humaines d'une agression états-unienne

Les luttes Pour et Contre

Analyses & information sur les enjeux derrières les déclarations officielles

[ Info. actuelles: Siriel-Média ]

Edited July 2, 2005: removed dead links and add new links.

• Introduction from the DroitVP network coordinator:
   What does President Bush II really want?  Most of all, what do the people of Iraq want?

The human consequences of a US aggression

The struggle For and Against

Analysis & information about what is at stake behind official statements

[ Current info.: Siriel-Media ]


Introduction du coordonnateur du réseau DroitVP...

    Ce dossier est en fait urgent dans la mesure que Bush II a décidé d'initier une invasion unilatérale (sans l'accord de l'ONU ni même l'appui d'une force multilatérale) contre le régime irakien actuel, mais surtout dans la mesure que cette agression à venir risque fortement de ne pas être appuyée par la population irakienne ni d'être bénéfique pour celle-ci.  La situation n'est pas simple: la population irakienne n'apprécie guère Saddam Hussein, mais elle ne veut aucunement d'une force d'invasion états-unienne.  Faut-il rappeler que le gouvernement des É.-U. est la puissance qui maintient en place des sanctions économiques appliquées à la société irakienne tout entière depuis 1990?  Les articles ci-dessous démontrent que même certains (pas tous) groupes et partis d'opposition (rebelles à Saddam Hussein) sont opposés à une intervention armée massive qui ne serait pas uniquement une aide aux forces rebelles irakiennes et ils sont opposés aussi aux dites sanctions (qu'ils nomment «le siège»).
     Selon plusieurs observateur-trices occidentaux ayant visité l'Irak récemment et autres analystes, les Irakien-nes ont tellement souffert des guerres passées et des sanctions économiques toujours existantes, qu'il et elles veulent éviter la guerre civile ou l'équivalent à tout prix.  Plus fondamentalement, les Irakien-nes savent très bien que Washington ne se préoccupe pas du bien-être du peuple irakien et que son objectif n'est pas le respect de leurs droits démocratiques ni humains.  Ils craignent, avec raison, que les infrastructures civiles nécessaires à la vie (Ex.: les centres de traitement de l'eau et le programme humanitaire de l'ONU) seront de nouveau détruites par les E.-U. et qu'un nouveau gouvernement placé par les E.-U. ne serait pas véritablement une amélioration.  Selon le coordonnateur du DroitVP, Michaël Lessard,

« L'Irak a nationalisé ses ressources pétrolifères, ce qui limite de beaucoup le pouvoir économique occidental dans cette région, et c'est cela qui énerve au plus haut point des gens comme Bush.  Ce qu'ils veulent c'est 'ouvrir le pétrole' aux propriétaires occidentaux, surtout ceux des É.-U. et, du même coup, éliminer un gouvernement qui refuse l'autorité états-unienne.  Oui, Saddam Hussein est un dictateur que le peuple irakien a tenté de déloger en 1991, mais les Irakien-nes n'accepteront pas de remplacer une dictature par une autre forme d'oppression, celle de la coercition/violence économique et militaire états-unienne.  Et quand le programme humanitaire de l'ONU cessera de fonctionner sous les bombardements et que des millions de gens seront en périls, Bush II fera-t-il ce qui nécessaire pour éviter de tuer des milliers d'innocents?  En Afghanistan, combien des gens sont morts de faim dans le silence et sans être comptabilisés parmi les décès causés par la guerre, pendant que l'aide humanitaire fut coupée pendant des mois?»

     Pour ce qui est du DroitVP, nous exigeons que les sanctions soient immédiatement levées pour que la société civile irakienne soit renforcée et pour augmenter sa capacité d'autodétermination, mais aussi parce que nous considérons qu'elles constituent clairement un Crime contre l'Humanité.  

La Coalition Québec-Peuple irakien a produit une Déclaration-argumentaire qui explique fort bien l'étendu de notre position.


Introduction from the DroitVP network coordinator...

     This dossier is in fact urgent because Bush II has decided to initiate a unilateral invasion (i.e. without UN approval nor the support of a multilateral force) against the present Iraqi regime, but mostly because such a plan of aggression will almost certainly not be supported by the Iraqi population nor will it be beneficial to it.  The situation is not simple: the Iraqi population does not really appreciate Saddam Hussein, but it does not in any way want to be invaded by US forces.  Must it be said again that the US government is the main power that has maintained in place economic sanctions imposed upon the entire Iraqi society since 1990?  The articles included below demonstrate that even some (not all) opposition groups and parties (rebels against Saddam Hussein) are opposed to a massive armed intervention that would not exclusively be in support of Iraqi rebel forces and are also opposed to the so-called sanctions (which they call "the siege").
     According to many western observers who have visited Iraq recently and other analysts, Iraqis have suffered so much from passed wars and from the still present economic sanctions, that they wish to avoid civil war or the equivalent at all cost.  More fundamentally, the Iraqi people know very well that Washington is not concerned with their well-being and that it's goal is not the respect of their democratic or human rights.  They fear, with reason, that the civilian infrastructure necessary to sustain life in Iraq (ex.: water treatment plants and the UN humanitarian programme) will once again be destroyed and that a new government placed by the US would not be a real improvement.  According to the DroitVP co-ordinator, Michaël Lessard,

"Iraq has nationalized its oil resources, which greatly limits western economic power in that region, and this is what very much annoys people like Bush.  What they want is to 'open oil' to western owners, especially US owners and, at the same time, to eliminate a government that refuses US authority.  Yes, Saddam Hussein is a dictator that the Iraqi people tried to topple in 1991, but Iraqis will not accept to replace a dictatorship by another form of oppression, that of US economic and military coercion/violence.  And when the UN humanitarian program will cease to function due to bombardments and that millions of people's lives will be at stake, will Bush II do what is necessary to avoid killing thousands of innocents?  In Afghanistan, how many people died of starvation in silence, without being calculated amongst the number of deaths caused by the war, while humanitarian aid had been blocked for many months?"

     As for the DroitVP, we demand that the sanctions be immediatly be lifted in order to enforce or empower the Iraqi civil society and also because we consider them to be a blatant a Crime against Humanity.

• The Coalition Québec-Iraqi People has produced a Declaration-argumentation which explains very well the extent of our position (In French)  

 

Les conséquences humaines d'une agression états-unienne
The human consequences of a US aggression

  Analyses de l'ONU, dont la fuite d'un document interne, et des articles pertinents dans lesquels des experts prédisent un horreur humanitaire si l'armée des États-Unis attaquent...

     The UN leaked document and analysis and related articles, in which experts predict a humanitarian horror if the US Army attacks.

In fact, it is estimated that between 200,000 and one million people may die if the US attacks with the present situation...  The Iraqi people's lives are extremely vulnerable now after over 12 years of extensive economic sanctions.     
En fait, il est estimé qu'entre 200,000 et un million de personnes risquent de mourir si les États-Unis attaquent dans la situation actuelle...  La vie des gens en Irak est extrêmement fragile maintenant après plus de 12 années de sanctions économiques globales et extensives.


 Iraq's Shortage of Medicine May Grow More Severe: U.S. Proposal to Tighten Sanctions Would Restrict Antibiotics, Other Goods With Potential Military Use, By Peter Baker, Washington Post Foreign Service, Dec. 19, 2002.


  Iraq's children suffer as war looms: The 1991 Gulf War has never really ended for most Iraqis, as the threat of another confrontation looms. War and sanctions have created a vulnerable population.  By Caroline Hawley, BBC Baghdad correspondent, October 1st, 2002.


 Bush Backs Off Iraq Invasion Military leaders recommend postponing mission after warning president of heavy casualties by Matthew Engel, The Guardian (London), May 25, 2002.
Traduction (paraphrase):  Des chefs militaires recommandent de retarder le plan d'invasion de l'Irak après avoir averti le président du haut taux de décès prévu.


Les luttes Pour et Contre / The struggle For and Against


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Without the United Nations, there are risks...  What Can the World Do if the US Attacks Iraq?, by Jeremy Brecher (Published on Wednesday, March 5, 2003 by CommonDreams.org)
 
IMPORTANT
excerpt
     If the US attacks Iraq without support of the UN Security Council, will the world be powerless to stop it? The answer is no.  Under a procedure called "Uniting for Peace," the UN General Assembly can demand an immediate ceasefire and withdrawal.  The global peace movement should consider demanding such an action.

Résumé IMPORTANT en français :
     L'Assemblée générale des Nations unies, où siège tout les États-membres, ont le droit légal d'imposer une résolution d'«Unification pour la paix» lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU n'arrive pas à s'entendre ou lorsque le droit de véto (de la Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) menace la paix et la sécurité internationale.  DONC, si la Charte de l'ONU est violée par exemple, comme c'est le cas flagrant actuellement, l'Assemblée générale peut outrepasser le Conseil de sécurité.  Pour cela, il faudrait que plusieurs gouvernements du monde allument sur cette possibilité qui a déjà été fait 10 fois dans l'histoire de l'ONU!


 Even with a Clear UN Security Council Resolution, War on Iraq is Wrong [fichier/file Word .doc]
By: KAIROS: Canadian Ecumenical Justice Initiatives (Toronto, Ontario, Canada; February, 2003)
This is an intelligent and quality analysis which summarizes very well why we are against this war.  The DroitVP network's values and goals are totally compatible with KAIROS' positions concerning the Iraqi crisis.  The information shared in this document are very credible.
Il s'agit d'une analyse intelligente et de qualité qui résume vraiment très bien pourquoi nous sommes contre cette guerre.  Les valeurs et les objectifs du réseau DroitVP sont totalement compatibles avec les positions prises par KAIROS.  Les informations partagées dans ce document sont très crédibles.
- Michaël Lessard, DroitVP coord.:

Intro.:   The US is threatening war against Iraq, with or without UN authorization.  Meanwhile, Canadians are busy debating the legitimacy of military intervention without the sanction of the international community.  Popular wisdom, as well as the official party line, suggests that we should wait for the word from the weapons inspectors and respect UN procedure.  Largely unquestioned in our national media is the assumption that a negative report from the weapons inspectors would legitimize war.  By focussing our attention on the authority debate, the media has distracted public attention from four important considerations: the original intention of resolution 1441, the vulnerability of the Security Council to US manipulation, the peace mandate of the United Nations, and the humanitarian and environmental costs of military intervention.  Canada must not abdicate its own responsibility to critically evaluate the arguments for war.


 Chronique Polé-Mic (du DroitVP): Powell et Blair ont menti au monde entier et à l'ONU

"Downing St admits blunder on Iraq dossier: Plagiarism row casts shadow over No 10's case against Saddam", by Michael White, Ewen MacAskill et Richard Norton-Taylor
in The Guardian, Feb.8, 2003.

Compare as you dare: nuclear weaopns


  La malhonnêteté du soit-disant dossier de Blair sur l'Irak [Traduction: The Independant (UK), 25 Sept. 2002]


 All the Facts About Iraq, By Phyllis Bennis (August 15, 2002)
- Phyllis Bennis is a Fellow at the Institute for Policy Studies and an editor of MERIP's Middle East Report.  Her forthcoming book is called "Before & After: U.S. Foreign Policy and the September 11th Crisis."

The Case Against the War : an interview with Phyllis Bennis by Michael Enwright on the Canadian Broadcasting Corp. Radio (CBC Radio), 2 November 2002.


 A very interesting exchange between Helen Thomas (journalist) and Ari Fleischer (White House speaker); which I dubbed: "Helen Thomas has guts"...
Un échange intéressant entre Helen Thomas (journaliste) et Ari Fleischer (White House speaker); que j'ai surnommé «Helen Thomas a "du guts"»...

Why Does President Bush Want to Drop Bombs on Innocent Iraqis?,
Transcript of White House Briefing - January 6, 2003


  Anti-war train drivers refuse to move arms freight, by Kevin Maguire in The Guardian (Jan. 9, 2003)

Train drivers yesterday refused to move a freight train carrying ammunition believed to be destined for British forces being deployed in the Gulf.

Railway managers cancelled the Ministry of Defence service after the crewmen, described as "conscientious objectors" by a supporter, said they opposed Tony Blair's threat to attack Iraq.

The anti-war revolt is the first such industrial action by workers for decades.

Traduction de l'extrait:  Des conducteurs de train ont refusé de déplacer leur train transportant de l'ammunition qu'ils estimaient en direction des forces armées britanniques déployées dans le Golfe Persique.  (...) un sympathisant les a décrit comme étant en objection de conscience.  Cette révolte anti-guerre serait la première action de son genre depuis des décennies de la part de travailleurs d'un secteur industriel.



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Nouvelles sur / News about :  
Canada - Positions vis-à-vis de la guerre à l'Irak / vis-à-vis war against Iraq
Gouvernement v. Peuples (sondages)  /  Government v. People (polls)

 Canadian Auto Workers (CAW) National Executive Board Statement on Iraq, Adopted by the CAW National Executive Board - November 21, 2002.

 Also :  Opposing The War On Iraq, CAW Council, December 6-8, 2002 - Toronto (in their Contact Newsletter, click on: December 15, 2002, Volume 32, No. 44).

 Déclaration du Bureau exécutif national des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) sur la situation en Irak et Contre la guerre en Irak du Conseil des TCA, 6-8 décembre, Toronto (Source: Bulletins du TCA/CAW : Contact 2002 no 24 18 décembre)


 U.S. Losing Iraq Battle at the U.N.
by Maggie Farley and Robin Wright (Oct.3, 2002 by the Los Angeles Times).
   Excerpt:
   A Security Council resolution needs support of nine members--and no veto by any of the five nations with permanent seats--the U.S., Britain, China, Russia and France.  So far, only Britain has backed the Bush administration's draft resolution, with Colombia hinting that it might also support the measure.
[...] "We see it as a hard-line text designed for negotiation," said a council diplomat who opposes the U.S. proposal.  "These are terms almost no one can accept. If we did, it would be an invitation for war." [emphasis added]

Extrait (trad. libre) :
   Une résolution du Conseil de sécurité exige l'appui de neuf pays-membres, et aucun véto de la part des cinq nations ayant un siège permanent, soit la Chine, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Russie.  Jusqu'à maintenant, seule la Grande-Bretagne a appuyé la proposition de résolution produite par l'administration Bush; avec la Colombie qui a donné des signes qu'elle pourrait peut-être appuyer ces mesures.
[...] «Nous voyons celle-ci comme un text sévère [hard-line text] destiné à la négociation», a dit un diplomate du Conseil qui s'oppose à la proposition états-unienne.  «Ce sont des conditions que presque personne ne peut accepter.  «Si nous le ferions, ce serait une invitatoin à la guerre.» [soulignement ajouté]

 See also / Voir aussi :
Three Big Powers Reject U.S. Resolution on Iraq, Three big powers tell US it's wrong on Iraq
By Caroline Overington, Herald Correspondent in New York and agencies, September 30, 2002.

• French:  Trois pays ayant un siège permanent (ayant un droit de véto) au sein du Conseil de sécurité de l'ONU ont refusé les plans de Bush (des menaces-conditions sévères contre l'Irak en lien avec le retour des inspecteurs d'armes de l'ONU).  D'expérience, les représentants de la Chine, de la France et de la Russie savent que ces 'conditions sévères' sont des prétextes qui seraient utilisés bientôt pour attaquer l'Irak.


 Iraq :  Pentagon Plan the Last One Standing (STRATFOR, 28 June 2002)

Summary:  Retired Gen. Wayne Downing, a key figure in the debate over how to fight Iraq, has resigned, leaving a clearer path for a Pentagon proposal nicknamed "Desert Storm Lite."  But even without the opposition posed by Downing, the Pentagon's plan for ousting Iraqi President Saddam Hussein may prove unworkable.

 Traduction du sommaire:  Le Général à la retraite Wayne Downing (armée des É.-U.), qui était une des figures dans le débat sur comment combattre l'Irak, a quitté son poste, laissant la voie plus libre (angl. clearer path) à la proposition du Pentagone baptisée «Desert Storm Lite».  Mais même en l'absence de l'opposition de Downing, le plan du Pentagone pour évincer le Président irakien Saddam Hussein risque de se révéler infaisable.


 New Iraqi opposition coalition rejects "foreign interference", Text of report by London-based arabic newspaper Al-Hayat on 27 June, p.2.

Excerpt:  The coalition stressed that its most important goals include overthrowing the regime of President Saddam Husayn at the hands of Iraqis themselves, without foreign interference; working to lift the economic blockade and "providing support for the Palestinian intifadah in the face of the brutal Zionist occupation".

Traduction de l'extrait:  La coalition a insisté que son objectif le plus important est de renverser le régime de Saddam Hussein à travers les Irakien-ne-s eux-mêmes, sans interférence étrangère; de travailler à la levée du blocus économique et «de fournir un support à l'intifadah palestinienne face à la brutale occupation sioniste».

   Iraq Rebels Oppose U.S Strike to Topple Govt -Paper (Yahoo! News, Sat Jun 29).

Excerpt:  A major Iraqi opposition organization said in remarks published on Saturday that Washington should seek to oust President Saddam Hussein through U.N. resolutions and not by military force.

Traduction de l'extrait:  Une organisation majeure irakienne d'opposition a dit, dans ses propos publiés samedi, que Washington devrait chercher à évincer le Président Saddam Hussein à travers des résolutions de l'ONU et non par la force militaire.


Analyses & information sur les enjeux derrières les déclarations officielles
Analysis & information about what is at stake behind official statements

9/11 terrorists were from... but Bush chooses Iraq


'Cliquez' carte pour situer l'Irak / Click — map to locate Iraq in region


Interview audio avec Emmanuel Todd [avec Windows Media Player]
     Historien employant une approche multidisciplinaire, Emmanuel Todd livre dans cette entrevue avec Marie-France Bazzo (Radio-Canada) ses hypothèses sur la situation actuelle entre les États-Unis et l'Irak.  Les événements des derniers mois confirment ses analyses.  Les États-Unis veulent exhiber leur force militaire en s'attaquant à des nains comme l'Irak.  Mais Washington rencontre une vive opposition partout dans le monde.  «L'Amérique n'a plus les moyens financiers et la légitimité internationale pour intervenir dans le monde.  Ils perdent leur légitimité».


 Le dilemme des intellectuels syriens: La dictature de Saddam Hussein leur répugne, mais ils ne peuvent adhérer à l'"impérialisme" américain. Déchirés, ils témoignent du malaise des élites arabes, par Mouna Naïm dans LE MONDE (14 fév. 2003)
Extrait :
    A près de 90 ans, Antoine Maqdessi est une référence quasi obligée vers laquelle vous renvoient les hommes de lettres et d'esprit. (...) Cinéastes, universitaires, journalistes ou membres actifs de la société civile, autrefois militants nationalistes arabes, communistes, baasistes ou autres, pour la plupart revenus de tout sauf de la défense de l'individu et de ses libertés....
   (...) le plus dur est de constater que l'on en est réduit au statut de simple spectateur. Les sociétés arabes ont été empêchées, depuis des décennies, de jouer le moindre rôle, d'avoir une quelconque efficacité, de peser du moindre poids, dit-il.  Si le régime irakien, qui est le parangon de la répression et de la brutalité envers son peuple, devait se maintenir, ce serait une véritable catastrophe.  Mais, de mon point de vue, les Etats-Unis se comportent de la même façon (...)."  En attendant, "le peuple irakien est doublement victime, de l'embargo -international- et de son propre régime".  (...) "Des choses vont bien sûr changer, mais je ne suis pas sûr que les Etats-Unis satisferont les aspirations du peuple irakien, notamment la plus sacrée d'entre elles, la liberté", prévoit-il.


 L'enjeu caché du pétrole irakien, Claude Lorieux dans Le Figaro (France), 3 oct. 2002.
   George Bush a finalement décidé, pour quelque temps, d'arrondir les angles dans son combat contre Saddam Hussein. Mais la Maison-Blanche n'en reste pas moins intransigeante sur la question du désarmement de l'Irak. Dans cette partie de poker Washington-ONU-Bagdad, les enjeux économiques, même s'ils paraissent au second plan, n'en sont pas moins essentiels. La maîtrise de l'or noir irakien pourrait changer profondément et pour longtemps la donne régionale.
     «Toute cette affaire n'a rien à voir avec une menace irakienne.  Elle n'a rien à voir avec la guerre contre le terrorisme ni avec la morale», écrivait récemment dans le Guardian Mo Mowlam, ancien ministre de Tony Blair.  Elle concluait sur les ambitions de Washington de «contrôler les gisements pétroliers saoudiens».


  STRATFOR: Many Hurdles Will Delay U.S. Attack on Iraq.

   Although this analysis is rather pro-US propaganda and contains much technical-military information, it names the real reasons why Bush wants Iraq.

Excerpt:   The second reason involves oil. Iraq has huge reserves of crude, and gaining control over those resources would greatly enhance U.S. energy security -- and give Washington considerable leverage over other oil producers, such as Saudi Arabia and Iran.  The governments of both countries absolutely depend on oil revenues to maintain domestic stability, and both use their reserves as leverage when negotiating with the United States and the rest of the world.  For example, Saudi Arabia's oil reserves are a big reason that U.S. military forces are chasing al Qaeda in western Pakistan and not in western Saudi Arabia.

Traduction de l'extrait :  La seconde raison concerne le pétrole.  L'Irak possède des réserves énormes de pétrole brut et gagner le contrôle sur ces ressources améliorerait de beaucoup la sécurité énergétique des États-Unis.  Donnant aussi à Washington un moyen de pression considérable sur les autres producteurs de pétrole tels l'Arabie Saoudite et l'Iran.  Les gouvernements de ces deux pays dépendent de manière absolue sur leurs revenus pétroliers pour maintenir une certaine stabilité et ils utilisent leurs réserves de pétrole comme moyen de pression lorsqu'ils négocient avec les États-Unis eet le reste du monde.  Par exemple, les réserves de pétrole de l'Arabie Saoudite est une raison majeure pourquoi les forces armées états-uniennes chassent al-Qaïda dans l'ouest du Pakistan et non pas dans l'ouest de l'Arabie Saoudite.


  West sees glittering prizes ahead in giant oilfields, July 11, 2002, Times Newspapers, By Michael Theodoulou in Nicosia and Roland Watson.
 A must read.  These journalists state that the oil industry would love to get a foot inside Iraq, but for that, they need an Iraqi government that will accept it and they need a stable or "peaceful" context.
  Un article qu'il faut lire.  Ces journalistes affirme que l'industrie pétrolière adorerait mettre le pied en Irak, mais pour cela, il leur faut un gouvernement irakien qui l'accepterait et un contexte de stabilité ou de «paix».


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